Chapelle Saint-Michel
En 1672, le Seigneur de Kermabon en Plonévez du Faou, propriétaire de la Motte Cronon autorise la construction de la chapelle. Le Pape Innocent XI ayant signé l'acte auparavant devant Notaire et Nobles Gens, pour valider les miracles du Saint. Les terres jouxtant la chapelle restent à l'Abbaye du Relecq et celles plus bas sont entretenus par les fermiers des alentours.
En 1673, un oratoire provisoire est construit pendant le mandat des deux fabriciens. C'est une simple cabane ressemblant à celles des sabotiers. Le registre des comptes des fabriciens nous dévoile la provenance des matériaux : les pierres sont extraites à même le sol, les ardoises proviennent des carrières de Saint-Cadou et les bois de charpente sont achetés au comte de Bodriec en Loqueffret.
Le 29 Septembre 1677, la construction de la chapelle définitive est lancée et se termine en 1679.
L'architecture est très simple, un plan rectangulaire avec chevet à pans coupés.
La chapelle a été érigée pour remercier Saint-Michel d'avoir cesser une épidémie qui a sévi longtemps dans cette région.
Abandonnée à la Révolution, elle tombe en ruines. En 1820, grâce à la piété des paroissiens, la reconstruction est possible.
En 1835, des pierres sont amoncelées pour protéger la chapelles des intempéries.
En 1842, un abri y est construit pour abriter les nombreux pèlerins venus prier leurs Saint à l'aube des marchés et foires se tenant en Cornouaille et en Léon.
En 1892, sous le rectorat, les Abbés Duclos et Bourvon, autorisent les paroissiens à faire de nouvelles réparations sur l'édifice.
En 1902, Saint-Michel est invoqué pour obtenir du beau temps pour les récoltes, à guérir les enfants et les infirmes. En guise d'Ex-voto, des béquilles sont accrochées aux murs.
En 1918, un Monument du Souvenir, pour les soldats tués ou disparu, est étudié et dessiné par Charles Chaussepied, architecte. Malheureusement, le site retenu est celui de Sainte-Anne à Auray
En 1919, une route est construite pour faciliter les pèlerinages, elle sera goudronnée par les Allemands.
Le pardon a lieu le 8 Mai et le 29 Septembre.
Ce projet a figuré au dernier salon du Petit-Palais à Paris en Mai 1918
Chapelle Saint-Sébastien
Elle se située sur un chemin menant vers la route de Sizun. Elle fut construite par le Seigneur du Doulven, alors comte du Squiriou.
La date de signature du fabricien sur le transept sud est de 1660, elle est construite en granite et en schiste. Elle est en forme de croix latine de style dit "Beaumanoir". Plusieurs statues y demeurent : Vierge Mère, Saint-Sébastien, Saint-Roch et deux Saint-Évêques.
Saint-Sébastien est dévoué contre les épidémies de pestes.
Le pardon a lieu le 8 Septembre
Chapelle Saint-Caduan
Elle se trouve sur la route Royale menant de Kemper-Corentin à Saint-Pol-Aurélien.
Les archives du Finistère nous disent qu'il existe des traces pour les comptes de cette chapelle entre 1660 et 1694.
En 1681, les paroissiens de Brasparts, reconnaissent Monseigneur du Parc comme fondateur de la chapelle
Lors du concordat en 1802, elle n'a jamais été rendue au culte. Les ruines et l'enclos appartiennent à la fabrique.
Elle a malheureusement disparu.
Chapelle Sainte-Anne
Elle est propriété privée du manoir de Penkelen.
En 1681, elle appartient à la famille de Kersaintgilly et à celle de La Marche.
Elle a complètement disparu
Chapelle de la Croix
La date de construction est approximative mais doit datée de 1690, par l'aveu de Monseigneur de Bodriec, comte du dit Manoir et fondateur de celle-ci.
Elle se trouve actuellement sur le territoire de Loqueffret, elle a été longtemps un sujet de discorde entre les Abbés des deux communes. Elle se trouve en mitoyenneté des deux communes. Le pardon se faisait deux fois et les comptes allaient aux deux paroisses.
En 1843, Monseigneur Graveran, Évêque de Kemper-Corentin, décide de régulariser la situation en la laissant en la paroisse de Loqueffret.
Chapelle Sainte-Barbe
Vers les années 1691, la construction démarre. Elle est chapelle de la communauté de la ville.
Elle est restaurée peu avant la révolution en 1769. Elle servait de lieu ordinaire pour des assemblées du Général et du Corps politique de la paroisse.
En 1789, elle sert de caserne et elle est rendue au culte en 1827.
Lors du concordat de 1802, elle sert de demeure pour y apprendre le catéchisme aux enfants.
En 1827, l'Abbé Merer donne un aveu à Monseigneur de Poulpiquet, Évêque de Kemper-Corentin pour pouvoir la réparer. L'aveu est signé et accordé.
Les statues de Sainte Barbe, Saint André et la Sainte Vierge y demeurent.
On prie Sainte Barbe pour préserver les cultures contre la foudre.
Le pardon a lieu le 4 Décembre.
En 1945 le maire, Yves Marie Cloarec, autorise le Recteur à la démolir à ses frais pour utiliser les pierres à la construction d'un autre ouvrage.
1925 - Procession de Sainte-Barbe
Eglise Notre-Dame de Saint-Tujen
La date de construction est notée entre le clocheton et le dessus de la porte Ouest : 1551.
Elle est construite sous la coupe de Saint-Jaoua, neveu de Saint-Pol-Aurélien.
La Nef et le Clocheton datent du XVIe siècle. Le Transept et le Chœur du XVIII siècle.
Le Clocher de style Léonard, à galeries et lanternons, date du XIXe siècle.
A son décès, en 1898, le comte René-Maurice de Kerret ordonne à sa fille Jeanne, sur aveu de son testament, de léguer à la paroisse de Brasparts assez d'argent pour fabriquer les cloches de l'église.
En 1904, les quatre cloches sont nommées au nom des filles du comte de Bourbon-Lignières, Marie Léonce Renée Charlotte, Marie Louise Suzanne, Françoise Marie Anne et Anna Marie Augustine.
Les vitraux sont ordonnés par les Vicomtes de Quillien, ceux de La Marche et de Kersaintgilly, ceux du Squiriou, et du Parc.
Les statues de Saint-Roch, Saint-André, Saint Michel, Saint-Sébastien, La Vierge Marie, Sainte Barbe, Saint Herbot, Saint Eloi décorent les piliers de granite.
A l'intérieur de l'église, y est représenter une Nef de six travées avec bas-cotés, deux chapelles en ailes formant le Transept et un Chœur profond à pans coupés.
Le vitrail nord date de 1543, celui du sud date de 1860. Le Maître-Autel et son Baldaquin porté par trois colonnes date du XIXe siècle.
L'autel porte une peinture du Christ en croix datant de 1844.
Dans les niches, deux statues en bois polychromes représentent Notre-Dame de Brasparts et Saint-Tujenn, accompagnée d'un chien. L'Autel du Rosaire date de 1658.
Les Fonds Baptismaux datent du XVIIe siècle
La Chaire à prêcher est de style Louis XIV et est décorée par les statues des Évangélistes.
La sacristie date du XVIIe siècle.
La statue de Sainte-Appoline , patronne des dentistes, est sur le placître de l'ancien cimetière.
Autel de Saint-Pierre-aux-Liens ( Transept Sud )
Autel du Rosaire ( Transept Nord)
Statue de Saint-Michel terrassant le Dragon
L'Ossuaire
L'Ossuaire date du XVIe siècle, il est de taille rectangulaire, il comprend six ouvertures en anse de panier sans décoration, deux portes et un œil-de-bœuf.
Sur les rampants du pignon, l'Ankou porte un javelot et un squelette représentant la mort y est sculpté.
Le pignon nord porte l'inscription, " Je vous tue tous" et sur le pignon sud est inscrit "Réveillez-vous". Un ange sonnant l'olifant y est représenté sur un des coins du mur.
Le Calvaire
Le calvaire date du XVIe siècle, on peut y voir le Crucifix, l'Ecce-Homo, Saint-Michel terrassant le dragon et la Pietà.
Les Croix
La croix du Cimetière date de 1874, celle de Saint-Sébastien est du XVIe siècle, celle de Croix-Jacob est du XVe siècle, celle du Doulven-Vihan date de 1614, celle du Moennec, date du Moyen-Age, celle du Quinquiz date du XIIIe siècle, et celle de Ty ar Moal est de 1615.
Croix Jacob
Croix Saint-Sébastien